Du nouveau dans notre belle ville déjà en pleine expansion ....... la fondation Lee Ufan-Arles avec près de 1500 m² nichée dans l'hôtel Vernon (l'ex-Maison Dervieux) à deux pas de la place du Forum ouvrira ses portes au printemps 2022.
Mais en attendant, "REQUIEM" une grande exposition : LEE UFAN AUX ALYSCAMPS est programmée dans la nécropole arlésienne pour un an à partir du 29 octobre 2021, 12 œuvres y seront installées à l'occasion du 40eme anniversaire de l’inscription de la ville d’Arles au patrimoine mondial de l’UNESCO. (du 29 au 31 octobre 2021, les monuments seront mis à l’honneur : conférences, animations, spectacles...)
Nous vous proposons en avant-première la visite de cette "future" institution que va devenir Lee Ufan - Arles.
Nous allons faire cette visite accompagnée de Benoit Martin, directeur de projet de la société arlésienne TILIA et assistant maître d'ouvrage en charge du chantier. Il dirige les travaux de l'hôtel Vernon acquis en 2016 en sanctuaire de l'art minimal en suivant les investigations de Lee Ufan (confiné au japon) et de son ami le grand architecte japonais Tadao Andô (confiné à New York).
Benoit Matin nous reçoit pour un "Bla-Bla d'Arles" dans les murs du groupe TILIA. Il sera le porte-voix de l'artiste coréen Lee Ufan encore au pays du soleil levant le jour de l'interview. Benoit nous parle des découvertes archéologiques, du buste d'un empereur mis à jour pendant les travaux, de la réhabilitation du monument, du futur salon de thé, de la boutique qui nous accueillera ... enfin bref de ce que sera cet illustre hôtel de Vernon à la fin de l'été.
Un "Bla-Bla d'Arles", en partenariat avec Soleil FM 96.3 (jeudi 30 septembre sur leur antenne à 12H20).
À écouter (ICI) sur Spotify ou Apple Podcast et Soleil FM.
Collab' @lauredarles X @Mcamois
montage/mixage - @lauredarles
Crédit photo - @Charlotte_Filippin
https://www.tilia-projet.com/
Lee Ufan a grandi en Corée du Sud dans un petit village de montagne pas très loin de la mer, il partira rejoindre son oncle malade au Japon, il y poursuivra ses études supérieures et il débutera sa vie d'artiste à Tokyo. Son approche s'oriente dans un premier temps vers la littérature et la poésie puis ayant toujours étudié la couleur et la musique depuis son enfance il développera son art à travers la peinture et la sculpture. Il participera aux premiers temps du mouvement artistique Mono-ha apparu au Japon à la fin des années soixante (le mouvement fût actif de 1968 à 1975). Les artistes de Mono-ha ont exploré la rencontre entre les matériaux naturels et industriels tels que la pierre, le sol, les plaques d'acier, le verre, les ampoules électriques, le coton, l'éponge, le papier, le bois, le fil, la corde, le cuir, l'huile, la paraffine et l'eau, en les arrangeant, seuls ou en combinaison les uns avec les autres, en grande majorité sous une forme brute et de manière éphémère. Les travaux se concentrent autant sur l'interdépendance entre ces différents éléments et l'espace environnant que sur les matériaux eux-mêmes.
Credit photo: Lee Ufan - Arles
Lee Ufan est un artiste connu et reconnu, il se définit comme un artiste du monde, sans véritable nation.
Dans les années 60, il aurait souhaité s’installer aux États-Unis. Puis au gré de sa carrière artistique son travail l'a amené à faire des passerelles, entre la Corée d’où il est originaire, le japon son pays d'adoption et l'Occident plus particulièrement l’Allemagne et la France où il a été influencé par l'art classique.
A l'heure de créer une fondation pour présenter ses œuvres et une partie de sa collection en Europe son choix le portait vers Berlin et Paris, mais, Lee Ufan a jeté son dévolu sur Arles, se sera son point d'attache. Il est littéralement tombé amoureux de cette ville en 2013 lors de son exposition "Dissonance" organisée au Capitole par l'association du Méjan et initiée par Jean Paul Capitani et Françoise Nyssens, des éditions Actes Sud.
Credit Photo: Charlotte Filippin
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