François Halard a toujours pris le temps de regarder, de lire et d’écouter .... ces aptitudes ont été les trois piliers qui l’ont aidé à grandir et à devenir ce qu’il est : un photographe d'architecture d'intérieur et d'atelier d'artiste mondialement reconnu. Ses livres nous révèlent des endroits prestigieux comme la Casa Ghirri, la Maison de Verre, l'appartement de Saul Leiter, son hôtel Particulier ou La Villa Malaparte, entre autres....
Il nous donne rendez-vous à la Roquette, dans sa maison arlésienne sous une lumière éblouissante de fin d'hiver pour un Bla-Bla d’Arles. Il nous y parlera de son enfance, de sa passion pour les objets qui racontent une histoire, du Cinéma, des voyages, du Sud, de la méditerranée... et d'Arles.
Collab' @Lauredarles & @Mcamois
Mixage & Montage: @Laured'arles
jingle: Irehga Studio
C'est entre les épais murs de son hôtel particulier, chargés de légende, de mystère et de poésie, que nous rencontrons et découvrons un homme discret et sensible.
Dès le porche franchi, nous sommes accueillis par un couple de perruches qui gazouillent dans le hall, et le temps s'arrête... nous plongeons dans un univers provençal du XVIIIe où la douceur italienne des villas romaines se mêle à toute la richesse du bassin Méditerranéen.
Là, nous retrouvons toute la magie et la beauté de l’histoire du sud invoquées à travers les objets qui font le quotidien du photographe.
Habituellement, la vie de François Halard est rythmée par les voyages. Il partage sa vie entre New York, Paris et Arles, mais la crise sanitaire est passée par là ..
Il capture depuis quatre décennies les intérieurs et ateliers d'artistes, comme Yves Saint Laurent, Miquel Barcelo, Cy Twombly ou Louise Bourgeois.
Photographe, auteur de renommée internationale, et arlésien depuis 30 ans, il signe un dernier livre 56 days in Arles chez Libraryman .
Ce livre de photos a vu le jour après 56 jours de confinement à Arles "c'était la première fois que je restais un si grand nombre de jours à la maison…". C'est le New York Times (pour lequel il collabore depuis de longues années) qui lui demande de faire une photo qui symboliserait le confinement, mais François ne travaille pas le digital et les labos étant fermés, il a fallu trouver une solution...
le Polaroïd s'est imposé, car il en apprécie son côté pictural et instantané. François Halard, photographie chez lui au Polaroïd les citrons de ses arbres, pour rendre hommage à un de ses maîtres Cy Twombly. Ce sera le premier cliché, d'une longue série de 56 photographies pour les 56 jours de confinement auquel, François prendra "le temps de prendre le temps ».
Puis encouragé par son ami Oscar Humphrie (marchand d'art et conservateur) il postera une photo par jour sur Instagram. A terme ce travail de mémoire sur le temps qui passe, n’était pas sans rappeler une période de son enfance.
C‘est un autoportrait, que nous dévoile François Halard dans ce dernier livre.
Crédit Photos: François Halard
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