Arles est au centre de l’actualité culturelle en cette fin d'éte!
Retrouvez dans le dernier madame Presse-DECO mes coups de coeur de l'été 2021, accompagnés des sublimes photos de Charlotte Filippin.
A découvrir en version papier ou numerique (ICI).
Après de longs mois sans événements, juillet/Aout foisonne d’expositions disséminées dans la ville. La 52e édition des Rencontres de la photographie compte de grands noms présentés dans les lieux emblématiques arlésiens. En parallèle, une émergence de talentueux photographes, artistes... vient enrichir cette profusion de propositions d’expositions et offrir à Arles un été culturel à nul autre pareil. Le choix est difficile ..... Mais voici quelques suggestions et coups de cœur.
Jessica Backhaus - The Eye Sees :
Un travail expérimental, d’une grande poésie
Jessica Backhaus, est considérée comme l’une des plus importantes photographes contemporaines en Allemagne. Elle puisse son inspiration dans la simplicité des choses du quotidien.
Elle a utilisé des méthodes photographiques analogiques pour capturer des papiers transparents qu’elle a découpés puis soigneusement disposés pour créer des compositions sous la lumière d’un soleil intense. Papiers qui ont réagi à la chaleur, se sont déformés, se sont dressés et ont jeté des ombres…
Elle réduit la photographie à ses éléments de base : la lumière et l'ombre, la forme et la couleur.
French Cowboy "le sud" - IRK Galerie:
Ces photographies ainsi que des représentations de paysages et de nus ont constitué leur carrière en tant qu’artistes exposants à Londres, New York et Paris.
Les photos de mode emblématiques de French Cowboy vont des inquisitions intellectuelles décalées aux explorations viscérales de la sensualité et du corps.
En tant que photographes de mode, ils ont créé des éditoriaux avec des maisons de mode telle que Schiaparelli à l’Opéra Paris et Jean-Paul Gaultier dans les rues de la Capitale, ainsi que de nombreux autres éditoriaux pour IRK Magazine et des publications dans Vogue Italia, L’Opéra de Paris, Animal Anatomy, et Antonym.
Astrid de La Forest- Galerie Regala:
Après trois résidences à la villa Médicis c’est à Arles, qu’Astrid de La Forest, première femme graveuse élue à l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France, choisit de présenter ses œuvres très fortes issues de ses séjours romains et inspirées de ses carnets de dessins.
Fondation Van Gogh - Laura Owens & Vincent Van Gogh:
Durant l’été 2021, la Fondation Vincent Van Gogh Arles présente une exposition réunissant de nouvelles œuvres de Laura Owens, l’une des artistes américaines les plus connues de sa génération, et sept tableaux de Van Gogh, pour la plupart exécutés à Arles et réalisées dans les dernières années de sa vie.
Laura Owens a conçu un papier monument, réalisé à la main, inspiré de l’œuvre de la dessinatrice anglaise Winifred How (qui a étudié à Londres au début du XX siècle)
Métamorphosant ainsi tous le 1er niveau de la fondation.
« FACES » Nicolas Olivier- L’entrevue:
La démarche artistique de l’auteur Nicolas Olivier lui est venue lors de ses voyages en errance, il se mêle aux scènes de vie de chaque ville, il y capture ces visages comme des œuvres d’art dans une certaine abstraction. Il trouve dans ses portraits la beauté, la poésie, la féminité,dans le regard de ces hommes ou de ces emmes, il ne cherche pas la vérité juste l’émotion. Il photographie dans un noir et blanc profond doté d’un grain marqué qui donne une puissance à ces images. « FACES » une série éternellement inachevée.
Dorothea Lange - Musée Reattu:
Les raisins de la colère.
La donation Sam StourdzéEn 1998, l’Hôtel Sully à Paris accueillait l’exposition Dorothea Lange, composée de 170 photographies de la célèbre photographe américaine. Le commissariat était alors assuré par Sam Stourdzé, qui avait fait réaliser pour l’occasion 36 tirages argentiques d’après les négatifs originaux. Particulièrement attaché à Arles, que ce soit à titre personnel ou en tant qu’ancien directeur des Rencontres de la Photographie, Sam Stourdzé a proposé de faire don de ces tirages au musée Réattu.
Art & fact - Pascal Servera:
La figure humaine n'apparaît pas dans les œuvres de Pascal Servera, comme s'il évitait la citation directe de ce qui semble être le sujet caché de l'œuvre présentée. On perçoit la solitude d'un être cerné par un organisme étranger et artificiel, mais le propos ne verse pas dans la litanie plaintive ou accusatrice. il se passe quelque chose de l'ordre du constat dans la sobriété de la mise en scène, impression accentuée (ou induite ?) par l'absence d’être vivant.
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