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Pépita Dupont- La vérité sur jacqueline et Pablo PICASSO


Jacqueline et Pablo Picasso - Photo personnelle de l'album  de Pépita Dupont
Jacqueline et Pablo Picasso - Photo personnelle de l'album de Pépita Dupont

 

Pépita Dupont est une journaliste qui a

travaillé pendant 37 ans pour Paris-Match

Diplômée de l’École supérieure de Journalisme de Paris, elle fera partie de la même promo que Patrick de Carolis .

Elle est l'auteur du livre polémique : La vérité sur Jacqueline et Pablo Picasso - Edité chez Cherche Midi.


"On ne fait pas d'ombre à un soleil ", aimait à dire Jacqueline Picasso en parlant de son mari, Pablo. Pépita, qui fut l'amie de Jacqueline après la mort du peintre, a voulu remettre en lumière la destinée de cette femme qui a partagé les vingt dernières années de la vie du plus grand génie du XXe siècle. Et aussi défendre sa mémoire, On comprendra facilement que ce document très riche en informations inédites et qui se lit comme un roman est un véritable brûlot.


C'est d'ailleurs jacqueline Picasso, qui a fait découvrir Arles à Pépita après la disparition du maître, avec le musée Réattu, les corridas, le marché du samedi matin, les mythiques grands hôtels du jules César et du Nord Pinus, dans lesquels elles allaient régulièrement prendre un verre...

Nous rencontrons l'adorable Pépita chez elle à Tarascon, dans son appartement feutré, chargé de livres, de photos et d'un multitude de souvenirs, pour un "Bla-Bla d'Arles", truffé d'anecdotes et de révélations sur le couple fusionnel que formait jacqueline et Pablo Picasso ou sur les nombreuses personnalités qui ont croisé son chemin, comme le photographe et ami Lucien Clergue, le styliste Christian Lacroix, le caricaturiste Cabu, Karl Lagerfeld,..et tant d'autres.

Pépita, n'est pas avare d'histoires, on l'écoute avec délectation !!!


Un podcast en partenariat avec Soleil FM* À écouter (ICI ) sur Spotify , Apple podcast

et diffusé jeudi 13 janvier à 12H 20 sur les ondes de Soleil FM - " La radio à mettre entre toutes les oreilles" .

Collab' @Lauredarles X Isabelle Astigaraga

Réalisation: @Laured'arles


Les sublimes photos qui accompagnent ce post sont exceptionnelles et pour la plupart inédites, elles proviennent de la Bibliothèque personnelle de @pepitadupont .



Pépita se confie:

"Enfant, l’école m’ennuyait, je m’intéressais à tout ce qu’on ne m’enseignait pas ! Les journaux me captivaient, je ne me suis jamais demandée tiens qu’est-ce que je pourrais faire ? Dès que j’ai su lire j’ai été fascinée par les journaux. J’ignorais bien sûr comment on les fabriquait, mais pour moi ils étaient tout simplement magiques, c’était le monde qui entrait chez moi, tout cela aiguisait ma curiosité.


J’ai envoyé une lettre humoristique à plusieurs grands journaux nationaux pour obtenir un stage. Le Monde et Match m'ont répondu. Venez pour quinze jours, mais on n’engage personne... J’ai ramené un scoop sur les animaux sauvages capturés dans des conditions terribles que l’on vendait sous le manteau sur les quais. (Hélas rien n’a changé c’est toujours le cas.) J’y ai passé 37 ans sans n’avoir jamais eu l’impression de travailler.


Le journalisme mène à tout à condition d’en sortir, Balzac avait raison..

Ce n’est pas la vraie vie, car on vit par procuration les drames, les joies des autres, mais c’est une très belle leçon de vie.


Pour centrer mes propos sur Arles. Je peux te raconter mes retrouvailles avec Patrick de Carolis, qui était dans la même école de journalisme que moi. Il avait tout juste 16 ans, et moi 18 ans. Ce qui est amusant c’est lorsqu’on se voit on se retrouve exactement au même âge.

Nous étions follement heureux d’aller aux cours, car tous nos profs étaient d’une gentillesse, d’une drôlerie et d’une intelligence, hors du commun. Il y avait le sociologue Gaston Bouthoul, André Le Jules, directeur du ESJ (École Supérieure de Journalisme)..


J'ai assisté pour Match au premier défilé de Christian Lacroix, il avait un trac fou. Et cela a été un triomphe. Enfant, il admirait les tenues de Jacqueline Picasso lorsqu’elle assistait aux corridas avec Pablo. Il s’en est inspiré pour certains modèles qu’il a créés. Christian était très fier d’être arlésien, même si certains ricanaient : trop de couleurs, de broderies, etc.

Avant chaque défilé, un œillet rouge était posé sur les chaises. Juste fascinant. C’est un homme très chaleureux, très cultivé, il a aussi imposé Marie, et ses cheveux blancs. Sa maison de couture rue du Faubourg Saint Honoré était un rêve, etc...

Lucien Clergue je me mords les doigts, car depuis trois ans que je vis désormais à Tarascon et que je viens très souvent en Arles je comprends pourquoi Lucien aimait tant sa ville. Car je dois dire que parfois il me bassinait avec son Arles par-ci Arles par-là. À l’époque je vivais encore à Paris ou j’ai passé 46 ans de ma vie et en dehors de Paris pour moi pas de salut.

Jacqueline Picasso : c’est elle qui m’a fait découvrir Arles que je ne connaissais même pas en rêve. Elle m’a emmenée au Musée Réattu, puis aux arènes, ensuite on a été au Nord Pinus, elle tenait à me montrer cet endroit ou elle et Pablo sont venus si souvent. On est passé aussi au Jules César et bien sûr chez Souleiado . Jacqueline adorait les tissus provençaux, au marché d’Arles elle ne pouvait s’empêcher d’acheter des paniers en osier. Elle avait toute une collection de pantalons de gardians, de foulards, de chemisiers c’était encore l’époque tout coton, le mot viscose n’existait pas. Elle disait toujours en Arles.

Elle avait même baptisé l’homme que j’aimais et qu’elle n’a jamais rencontré « l’Arlésien »"...

Propos recueilli par laure d'Arles.


Resumé du livre « La vérité sur jacqueline et Pablo Picasso »


" On ne fait pas d'ombre à un soleil ", aimait à dire Jacqueline Picasso en parlant de son mari, Pablo. Pepita Dupont, qui fut l'amie de Jacqueline après la mort du peintre, a voulu remettre en lumière la destinée de cette femme qui a partagé les vingt dernières années de la vie du plus grand génie du XXe siècle. Et aussi défendre sa mémoire, ainsi que celle de Picasso, car rien ne leur aura été épargné. Dire la vérité, enfin, toute la vérité !

L'auteur raconte sa première rencontre avec la femme du peintre et lève le voile sur l'intimité d'une fabuleuse histoire d'amour dans le secret de l'atelier. On assiste au tournage du Mystère Picasso de Clouzot, au mariage caché de Jacqueline et Pablo, jamais raconté, à la vie du couple au château de Vauvenargues et à Notre-Dame-de-Vie. Après la mort de Picasso le 8 avril 1973, Jacqueline doit affronter le cauchemar d'une succession qui va durer sept ans. L'auteur décrit aussi la générosité de la muse de l'artiste – sans Jacqueline il n'y aurait jamais eu de musée Picasso à Paris – sans oublier la polémique entre Paris et Madrid suscitée par son don de 61 tableaux à l'Espagne, peu avant son suicide. Jacqueline a mis fin à ses jours le 15 octobre 1986 en se tirant une balle dans la tête ; l'auteur évoque le non-respect de ses dernières volontés dans des pages qui ne laissent pas d'intriguer.

On comprendra facilement que ce document très riche en informations inédites – et qui se lit comme un roman – est un véritable brûlot.


 

























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